Le cheval est un animal fort, imposant mais aussi élancé. Depuis de nombreuses années, le cheval détient un rôle particulier pour chaque région du monde. En France notamment, en Camargue, il est utilisé pour le travail dans le bétail. C’est un cheval rustique capable de braver les intempéries, et doit pouvoir mener à bien son rôle tous les jours, en tout temps. Dans le domaine équin l’équipement doit d’être adapté.Depuis aussi longtemps que les gardians travaillent à cheval, de nos jours le matériel en reste inchangé. Il a tout de même connu quelques modifications, tout en gardant son aspect traditionnel et robuste. L’utilisation assez récente du cheval Camargue en dressage et en spectacle a notamment poussé ce matériel à être amélioré, afin de répondre aux besoins de l’animal et du cavalier. La modernité a également engendré un changement, qui mêlent esthétique et praticité, où la finesse est donc parfois de rigueur. |
Notre produit signature, La selle CamargueLa selle Camargue est ce qui caractérise le harnachement Camargue en lui-même. Un pommeau et un dossier relativement haut, ainsi que des quartiers de forme carrée, font sa forme atypique et définissent son utilité. Le cavalier y est tenu, devant comme derrière, et la façon du siège rend confortable sa position. Ainsi, ce dernier est maintenu et peut rester à cheval des journées entières. L’arçon est fait de deux parties en bois, reliées avec deux bandes d’arçon en acier et des bandes de nylon qui créent l’assise. |
La croupière maintien la selle en place, elle évite à ce qu’elle avance lorsque le cheval bouge. Elle est assez large, et donc le culeron aussi. L’implantation basse de la queue de l’animal permet à ce qu’il soit plus épais. Le fait que le cuir soit rembourré mouillé avec des graines de lin, on peut lui faire prendre la forme d’un demi-cercle. Ainsi, il épousera parfaitement la courbe de la queue du cheval une fois sec. Les étrivières maintiennent les étriers. Elles sont fixées aux bandes d’arçon |
La mireille est placée à l’arrière de la selle, sur les reins du cheval. Elle est reliée à cette dernière à l’aide de petites bandes de cuir elles-mêmes fixées à l’arçon. Aujourd’hui, elle est utilisée dans le but de protéger cette partie de la croupe du cheval lorsque le gardian porte en croupe une arlésienne, d’où elle tire son nom. Elle est aussi liée à la croupière. |
Il a deux façons de confectionner une sangle pour selle Camargue. Du coté droit on y place des boucles, et du côté gauche, le côté de sanglage, des anneaux. Les levadons, qui sont de longues bandes de cuir fin fixées à l’arçon, servent à sangler à l’aide des anneaux ; c’est le sanglage traditionnel. Un anneau de cuir fixé au milieu de la sangle laisse passer le surfaix. |
On appelle « panneaux » les coussins placés sous la selle, qui servent d’amortisseurs pour le dos du cheval. Ils sont faits en toile, rembourrés en crin végétal. Sa particularité étant de se compacter pendant l’usage, tout en restant relativement souple. |
Un harnachement n’est pas complet sans la partie briderie. En Camargue, elle comprend un bridon, si nécessaire un caveçon, une martingale, et parfois un seden. La briderie Camargue est assortie à la sellerie ; elle peut être assez large et sans fioritures, contrairement à la briderie classique. |
Bien évidemment, le bridon, appelé bride, se place sur la tête du cheval. Elle comprend le dessus de tête, auquel est attachée la sous gorge ainsi que deux montants qui maintiennent le mors, le frontal fixé au-dessus de tête, et pour finir la muserole qui coulisse dans les montants. Les rênes sont fixées au mors, elles servent à créer le lien entre les mains du cavalier et la bouche du cheval. Elles peuvent avoir plusieurs sortes de finitions. |
Il est composé d’un tour de tête, d’un dessous de barbe et d’une chaîne de caveçon, ainsi que deux rênes généralement faites en cordes. Lorsqu’il est employé, on n’utilise pas la muserole de la bride, le but étant de minimiser l’action du mors sur la bouche du cheval. |
La croupière sert à ce que la selle n’avance pas sur le garrot. La martingale elle, sert à ce que la selle ne recule pas, et à ce que le cheval ne lève pas la tête. Elle est faite à partir d’un anneau central, qui rassemble le tour de coup, la sous ventrière qui se fixe à la sangle, et la flèche qui s’accroche à la muserole (ou à la sous barbe du caveçon). |
Le seden est une corde traditionnelle faite en crin de jument, qui a de la valeur. Aujourd’hui il est surtout utilisé lors de défilés ou spectacles. Mais certains cavaliers choisissent le seden pour leurs rênes de caveçon, pour le côté esthétique. |
|
En Camargue, les guêtres et cloches sont principalement utilisées lors d’abrivades et de bandides. Mais suite à l’évolution de la monte traditionnelle, ces accessoires sont amenés à être plus esthétiques; le tissu à carreau traditionnel utilisé pour la confection des couvertons peut alors aussi être employé à la décoration des guêtres et cloches, pour différents modèles. |
Si les chevaux ont leur matériel, les taureaux aussi y ont droit. Ils bénéficient de protections en cuir placées sur les cornes, appelées « cuir à taureau ». Ils se terminent par un embout en fer pour que la corne ne troue pas le cuir. Ils ont aussi des cordes à taureau, qui consistent à les attacher dans le camion dit « char ». Ce sont des cordes relativement épaisses mais souples, terminées par un anneau qui laisse coulisser la corde afin de créer une boucle qui se placera sous les cornes. |
Le harnachement classique a exactement la même fonction que le Camargue. Cependant il n’est pas utilisé à même escient. L’équipement classique, outre le fait qu’il soit différent en apparence, sert pour le côté sportif de cette monte. Il existe aussi plusieurs types de selle ; celle de saut d’obstacle, avec des quartiers hauts et un dossier assez plat, celle de dressage, dont les quartiers sont bas et un dossier plus haut, la selle mixte, ou encore la selle de randonnée. S’il existe tant d’harnachements différents, c’est pour pouvoir s’adapter au travail à effectuer. Ne reste plus qu’à y apporter sa touche personnelle. |